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DES CONFERENCES POUR FAIRE CONNAITRE ET VALORISER LES PETITES UNITES DE PRODUCTION AGRICOLE DANS LES DOM.

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Le 09 octobre 2018 en Martinique et le 12 octobre 2018 en Guadeloupe, le sujet de la modernisation du système alimentaire des Dom à travers les petites unités de production a été porté au débat public par les acteurs du développement.

Pour la Martinique, la conférence-débat organisée par la Chambre d'Agriculture de Martinique et L'AMOMA avec les partenaires, INRA et Académie d'Agriculture de France, a réuni près d'une centaine de participants. 
La problématique de notre agriculture de petite échelle a tout d'abord été illustrée par un film de la Chambre d'agriculture : "Tradisyon lagrikilti péyi-nou".
Ensuite, le contexte et les motivations qui ont conduit à s'intéresser à ce type d'agriculture ont permis d'introduire et d’expliquer la notion d'agriculture de petite échelle, à travers ses composantes  bioéconomique et agroécologique, dite APEBA.
L'état des lieux réalisé sur le sujet à mis en exergue à la fois l'importance en nombre, la capacité de résilience mais aussi les menaces persistantes qui pèsent sur ces exploitations qui sont en train de disparaitre. 
Les orientations stratégiques qui visent le maintien et le développement de ces unités de production, compte tenu des réponses qu’elles apportent en terme de sécurité alimentaire, d’emploi et environnementale, ont amené aux 5 mesures phares qui permettraient de valoriser l’APEBA.
Il s'agit de : 
- Faciliter l'accès des petits agriculteurs aux financements et d’adapter les dispositifs publics à leurs cas ;
- Faciliter l'accès des agriculteurs au foncier ; 
- Concevoir des organisations et des circuits innovants aussi bien pour les produits frais que ceux transformés ;
- Renforcer et adapter les politiques de recherche-développement en direction des petites unités de production agricole...
Le plan d'action mis à la discussion a porté sur la gouvernance du projet, son financement, l'appui technique, la formation et le conseil à destination des exploitations.

En Martinique, même si l'on a pu regretter la faible participation des bailleurs de fond et des acteurs politique pour cette première communication grand public sur l'APEBA, on peut espérer que progressivement l'idée fera son chemin et que les agriculteurs, principaux intéressés, pourront manifester leur motivation à participer à ce projet qui vise à valoriser le plus grand nombre d'entre eux. D'autres échanges seront organisés à leur endroit, sur tout le territoire. 

Pour la Guadeloupe, le Président de la Commission agriculture de la Collectivité Régionale a affirmé la volonté de la collectivité régionale de rendre "adaptées" et accessibles les mesures financières pour le développement d'une agriculture respectueuse de l'environnement et pour l'accompagnement des structures de petite échelle propres à la Guadeloupe ». On retiendra la conclusion proposée pour cette rencontre : « Ceci n'est bien sûr qu'un des éléments pouvant soutenir le développement de la production agricole à l'échelle de la Guadeloupe, mais nous sommes convenus de rester mobilisés autour de la mise en place d'un comité de suivi et l'établissement d'une feuille de route pour la construction des mesures financières liées à cette problématique (futur PO + le cas échéant dispositif régional propre). Nous nous attacherons donc à lancer au plus tôt, ce travail de prospective et de fond.